Il y avait quatre ou cinq garçons assis au bord du Puits, les pieds ballants, et s'amusant--jusqu'à ce que je les arrête--en lançant des pierres sur la masse géante. Après leur avoir parlé, ils ont commencé à jouer à "chat" parmi le groupe de badauds.
Parmi eux se trouvaient deux cyclistes, un jardinier à la journée que j'employais parfois, une fille portant un bébé, Gregg le boucher et son petit garçon, et deux ou trois fainéants et
Tout était alors tout à fait invisible, caché par le profond trou et le tas de sable que la chute du cylindre avait fait. Quiconque arrivant par la route de Chobham ou de Woking aurait été étonné à la vue--une multitude décroissante. Peut-être une centaine de personnes ou plus debout en un grand cercle irrégulier, dans des fossés, derrière des buissons, derrière des portes et des haies, disant peu de choses les uns aux autres et encore en peu de mots.
Voici pour Passepartout, c'était un vrai Parisien de Paris. Depuis qu'il avait quitté son pays pour l'Angleterre, en prenant du service comme valet, il avait en vain cherché un maître après son cœur. Passepartout n'était nullement un de ces fatuels imbéciles que Molière a représentés avec un regard hardi et le nez en l'air; c'était un brave garçon, ayant une physionomie agréable, les lèvres un peu saillantes, doux de manières et dévoué, une bonne tête ronde, telle qu'on aime à en voir sur les épaules d'un ami. Ses yeux étaient bleus, sa physionomie rubiconde, sa


